Qu'est-ce que la transparence fiscale ? 

La transparence fiscale est un régime qui concerne de nombreuses entreprises au Portugal. En règle générale, il suscite quelques doutes, surtout pour ceux qui sont confrontés à cette obligation pour la première fois. C'est pourquoi, dans cet article, nous expliquerons ce qu'est le régime de transparence fiscale (RTF), quelles sont les entreprises concernées et comment il s'applique dans la pratique. Vous trouverez également les réponses aux questions les plus fréquentes sur le RTF.

En quoi consiste le régime de transparence

La transparence fiscale est un régime prévu par le code de l'impôt sur les sociétés (CIRC), plus précisément par l'article 6. Ce régime est entré en vigueur au Portugal en 1989 avec trois objectifs spécifiques :

  • Promouvoir la neutralité fiscale ;
  • Lutter contre l'évasion fiscale ;
  • Éliminer la double imposition économique des bénéfices distribués.

Concrètement, le régime de transparence fiscale (RTF) conduit à ne pas prendre en compte, pour l'impôt sur les sociétés, les revenus obtenus par les sociétés civiles non constituées sous forme de sociétés commerciales, les simples sociétés de gestion immobilière (lorsqu'elles remplissent les critères définis) et les sociétés professionnelles. Par conséquent, le revenu imposable de ces sociétés est désormais attribué à leurs associés/actionnaires, qu'il s'agisse de personnes physiques ou morales.

Si nous voulons simplifier un peu plus les choses, le RTF définit essentiellement que le revenu imposable est imputé aux associés ou aux actionnaires aux fins de l'impôt sur le revenu des personnes physiques, en tant que revenu de catégorie B, de sorte qu'il n'y a pas de place pour l'impôt sur les sociétés, sauf dans les situations prévues par la législation.

À qui s'applique le système de transparence fiscale ?

Comme nous l'avons mentionné au point précédent, le RTF s'applique à trois types de sociétés ayant leur siège social ou leur direction effective sur le territoire portugais, même s'il n'y a pas eu de distribution de bénéfices. Les sociétés suivantes sont couvertes par le RTF :

  • Sociétés civiles non commerciales ;
  • Sociétés professionnelles ;
  • Et de simples sociétés de gestion immobilière. Dans ce cas, seules les sociétés dont la majorité du capital social appartient, directement ou indirectement, pendant plus de 183 jours de l'exercice, à un groupe familial, ou lorsque le capital social appartient, à tout moment de l'exercice, à 5 actionnaires au maximum et qu'aucun d'entre eux n'est une personne morale de droit public, sont couvertes par ce régime.

Mais si vous avez des doutes sur le fait que votre entreprise corresponde à ces définitions, nous expliquons plus en détail le concept de ces entreprises ci-dessous.

Tout d'abord, les sociétés civiles non commerciales sont des sociétés qui ne peuvent pas avoir pour objet social la pratique d'actes de commerce, bien qu'elles puissent avoir un but lucratif.

Une société de gestion simple est une société dont l'activité se limite à la gestion de biens ou d'objets de valeur mis en réserve ou en jouissance, ou à l'achat d'immeubles pour la résidence de ses membres. Il peut également s'agir d'une société qui exerce conjointement d'autres activités et dont les revenus provenant de ces biens, actifs ou immeubles représentent, en moyenne sur les 3 dernières années, plus de 50 % de ses revenus totaux sur la même période.

Toutefois, dans ce type d'entreprise, il faut également savoir ce que l'on entend par groupe familial. En termes juridiques, un groupe familial est un groupe composé de personnes unies par un lien matrimonial ou d'adoption, ainsi que par des liens de parenté ou d'affinité en ligne directe ou collatérale jusqu'au 4ème degré inclus.

Dans le cas des sociétés professionnelles, il s'agit de sociétés constituées pour exercer une activité professionnelle spécifique figurant dans la liste des activités de l'article 151 du code des impôts, et dont tous les associés sont des personnes physiques et des professionnels de cette activité.

En outre, les sociétés dont les revenus proviennent à plus de 75 % de l'exercice conjoint ou isolé d'activités professionnelles visées à l'article 151 du CIRS sont également considérées comme des sociétés professionnelles, à condition que, cumulativement :

  • Pendant plus de 183 jours de la période fiscale ;
  • Le nombre de membres n'est pas supérieur à 5 ;
  • Aucune d'entre elles n'est une personne morale de droit public ;
  • Au moins 75 % du capital social est détenu par des professionnels qui exercent ces activités, totalement ou partiellement, par l'intermédiaire de la société.

Remarque: Les professions d'architecte, d'ingénieur, de musicien, de comptable, d'infirmier, de juriste, d'avocat, de médecin et d'enseignant, entre autres, figurent sur la liste de ces activités.

Le rôle de Serro & Andrade

Chez Serro & Andrade, nous suivons de près les évolutions du système fiscal et sommes prêts à aider les entreprises à se conformer à ces nouvelles exigences. Avec une équipe expérimentée en conseil et comptabilité, nous aidons nos clients à s'adapter aux nouvelles réalités fiscales, comme la taxe minimale de 15 % pour les multinationales.

Si votre entreprise est concernée par ces nouvelles règles ou si vous souhaitez comprendre comment cette mesure pourrait affecter vos activités, contactez-nous. Nous offrons des services de conseil spécialisés pour garantir le respect des obligations fiscales de manière efficace et sécurisée.

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